laura-lee-moreau-9137.jpg

Mar 20, 2017 2:48:19 PM | impact vidéo Le vrai pouvoir de la vidéo n'est pas un chiffre

On entend souvent dire qu'une vidéo équivaut à 1,8 millions de mots. Et si ça n'était pas seulement ça ?

Quand on parle pouvoir de la vidéo, il se met à pleuvoir des chiffres, tous plus convaincants les uns que les autres. L’utilisation de la vidéo rime (en vrac) avec explosion des taux de clics (+96% dans les newsletters), amélioration radicale des chances de sortir #1 sur Google (x53), amélioration significative du taux de conversion (+20%)… Mais le meilleur, c’est probablement celui-là : 1 minute de vidéo équivaut à 1, 8 millions de mots.

 

Sans contester la véracité de ces affirmations (1), qui sont le reflet de la réalité, je demande une trêve des chiffres. Et de toute façon, l’idée d’abreuver des prospects avec 1,8 millions de mots par minute, moi, ça m’angoisse presque. Par contre, comprendre pourquoi la vidéo ça fait toutes ces choses tout à fait épatantes, ça m’intéresse.

 

laura-lee-moreau-9137.jpg

 

En fait, derrière tout ça, c’est une sombre histoire de bande passante (mais pas web, hein). Car le cerveau ne traite pas toutes les informations de la même façon : certaines lui demandent plus d’efforts que d’autres pour être « traitées », plus de bande passante. Par exemple, le texte demande au cerveau des efforts cognitifs conséquents pour être traité (merci Gutenberg). Alors que la vidéo est le média qui demande au cerveau le moins d’effort cognitif. Il est en quelque sorte le plus « reposant » pour l’homme. Et le fait que la vidéo prenne moins de bande passante (cognitive) que les autres médias a deux conséquences importantes.

 

La première conséquence, c’est que grâce à cette bande passante cognitive moins mobilisée, le cerveau est capable d’intégrer plus d’informations (versus le texte, par exemple). Une vidéo permet donc bien de transmettre plus d’informations qu’un texte (mais pas 1,8 millions de mots, faut pas pousser) ; bonne nouvelle. Mais le pendant de cette qualité, c’est que la multiplication des informations complique la tâche de hiérarchisation des informations pour le cerveau (c’est logique). Il faut donc être particulièrement vigilants sur ce point lors de l’utilisation du média vidéo.

 

La seconde conséquence, qui est de loin ma préférée, c’est que la vidéo est le média le plus performant pour transmettre, au-delà d’un tas de mots,… des émotions. A travers les images, bien sûr, mais aussi et surtout à travers le son (la voix, la musique). En parallèle, de plus en plus d’études scientifiques (2) montrent l’impact de l’émotion dans le processus de décision. Nos décisions mobilisent en effet deux entités cérébrales : la partie rationnelle du cerveau (cortex préfrontal) et la partie émotionnelle (noyaux sous-corticaux). Le voilà, le vrai pouvoir de la vidéo : elle est le média qui affecte le plus nos décisions, car elle touche non seulement notre système rationnel mais aussi émotionnel. Pensez-y quand vous construisez votre vidéo… et sa bande-son.

 

Avec Pitchy, nous mettons le pouvoir de la vidéo entre les mains. Maintenant, vous savez comment fonctionne ce pouvoir.

 

Et si vous voulez en savoir plus, vous pouvez nous contacter au 01 58 20 15 41 ou sur contact@pitchy.fr

 

 

(1) sauf peut-être le dernier dont le calcul est quand même douteux… https://siecledigital.fr/2014/11/10/video-marketing-les-chiffres-redoutables/  

 

(2)  exemple ici 

Team Pitchy

Written By: Team Pitchy